Par
Clément
Créateur du site
Publié le
23/4/24
Sélection 10 contrats
Vous êtes président de SASU et vous ne vous rémunérez pas ? Si c’est votre cas, vous êtes probablement encore éligible à l’Aide au Retour à l’Emploi (ARE).
Cependant, au bout d’un an, la portabilité de la prévoyance de votre entreprise précédente prend fin. C’est à ce moment-là qu’il devient essentiel de se poser la question de souscrire une prévoyance afin d’être bien protégé en cas de problème de santé.
Prevoyance-Madelin.fr, courtier expert en prévoyance pour les indépendants, accompagne chaque semaine des entrepreneurs de tous statuts. Nous les aidons à trouver une solution sur mesure.
Le cas du dirigeant de SASU, qui ne se rémunère ni en salaire ni en dividendes, est particulier. Passer par un courtier est fortement conseillé pour éviter les mauvaises surprises.
Vous êtes dirigeant de SAS et cherchez des informations sur la prévoyance ? N’hésitez pas à remplir le formulaire sur notre site. Nous vous enverrons des devis personnalisés et vous pourrez prendre rendez-vous avec un expert qui vous expliquera les spécificités liées à votre situation
Un dirigeant de SAS qui se rémunère en salaire souscrit généralement une prévoyance d’entreprise. Les garanties sont ajustées en fonction du salaire perçu et des obligations définies par la convention collective applicable.
Par exemple, la convention collective Syntec, souvent utilisée par les consultants et informaticiens, impose des garanties spécifiques, comme la rente éducation, qui ne sont pas présentes dans toutes les conventions collectives.
Les cotisations de la prévoyance d’entreprise sont directement payées par la SAS.
🚨 Pour pouvoir bénéficier d’une prévoyance d’entreprise, il est impératif de se rémunérer en salaire. Si vous vous rémunérez uniquement en dividendes ou si vous ne vous rémunérez pas du tout, vous ne pouvez pas souscrire à ce type de contrat.
De nombreux indépendants au chômage créent une SASU pour pouvoir cumuler leurs allocations chômage avec le lancement de leur activité.
Cependant, pour cela, ils doivent laisser les fonds dans la SASU et ne pas se rémunérer jusqu’à la fin de leur période de chômage.
En général, les personnes dans ce cas n’ont pas besoin d’une prévoyance durant la première année de leur chômage, car elles sont encore couvertes par la portabilité de la prévoyance de leur ancien employeur.
À la fin de cette portabilité, la question de souscrire une prévoyance se pose.
Pour un dirigeant de SASU qui ne se rémunère pas, la solution est la prévoyance individuelle.
Cependant, tous les contrats ne sont pas éligibles. En effet, certains exigent une rémunération, même en dividendes, pour pouvoir souscrire. Cette exigence est liée à une règle d’assurance qui stipule qu’il n’est pas possible de percevoir plus en arrêt de travail que ce que l’on gagnait en activité.
Heureusement, certains assureurs proposent des contrats spécialement conçus pour les dirigeants de SASU sans rémunération, ni en dividendes ni en salaire.
Chez prevoyance-madelin.fr, nous proposons aux dirigeants de SASU qui ne se rémunèrent pas des contrats de Swiss Life et d’April.
Ces deux assureurs n’exigent pas de rémunération pour permettre la souscription et la couverture.
Vous pouvez choisir un revenu assuré compris entre 2 000 € et 5 000 € par mois.
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La prévoyance pour les dirigeants sans rémunération inclut les garanties classiques d’une prévoyance destinée aux auto-entrepreneurs ou aux travailleurs non salariés (TNS).
Il s’agit d’un pack comprenant trois garanties principales :
Cette garantie prévoit le versement d’indemnités pendant une durée maximale de trois ans, après application d’un délai de franchise.
Si vous êtes encore au chômage, cette garantie peut sembler moins utile. Cependant, elle est obligatoire et ne peut pas être retirée, car les trois garanties d’une prévoyance sont indissociables.
Cette garantie est essentielle, même si vous êtes au chômage, dès lors que vous n’êtes plus couvert par la prévoyance de votre ancienne entreprise.
Elle prévoit le versement d’une rente jusqu’à l’âge de la retraite en cas d’invalidité totale ou partielle.
L’invalidité est évaluée en fonction d’un barème croisé, prenant en compte l’impact sur votre vie personnelle et votre capacité à exercer votre métier.
Cette garantie prévoit le versement d’un capital à votre famille en cas de décès.
Le montant du capital décès est égal à deux fois les revenus annuels assurés.
Par exemple, si vous avez assuré un revenu mensuel de 3 000 €, le capital décès minimum sera de 72 000 €.
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Les dirigeants de SASU, assimilés salariés, ne sont pas éligibles à la loi Madelin.
Ainsi, les cotisations d’une prévoyance individuelle doivent être payées directement via le compte personnel de l’assuré.
La SASU ne peut, en aucun cas, payer les cotisations d’une prévoyance individuelle.
Le coût d’une prévoyance dépend du revenu assuré, de votre âge et de votre métier.
La plupart des indépendants que nous assurons dans ce type de contrat sont des consultants ou des informaticiens, âgés de 30 à 40 ans.
Protégez votre avenir dès aujourd’hui Découvrez les contrats conçus pour les dirigeants de SASU et sélectionnez celui qui vous convient le mieux.
Être dirigeant de SASU sans rémunération est une situation temporaire par nature.
Si votre situation évolue, vous devrez probablement ajuster votre prévoyance individuelle pour qu’elle corresponde à vos nouvelles conditions.
Si vous restez en SASU mais décidez de vous rémunérer en salaire, vous pourrez alors souscrire une prévoyance d’entreprise. Dans ce cas, il sera nécessaire de résilier votre prévoyance individuelle.
Si vous vous rémunérez avec un salaire faible, il peut être judicieux de conserver votre prévoyance individuelle. En effet, les garanties d’une prévoyance d’entreprise sont calculées en fonction du salaire versé.
Cela s’applique souvent aux personnes se rémunérant au minimum nécessaire pour valider leurs trimestres de retraite.
Si vous optez pour une rémunération en dividendes, vous pouvez conserver votre prévoyance individuelle.
De plus, vous devenez éligible à davantage de contrats sur le marché, certains étant particulièrement avantageux.
Par exemple, la prévoyance d’Abeille est l’un des meilleurs contrats pour les dirigeants de SASU rémunérés en dividendes.
Le scénario le plus courant est celui des personnes qui décident de passer en EURL à la fin de leur période de chômage.
Ce choix est fiscalement plus intéressant, car les dirigeants d’EURL se rémunèrent en tant que travailleurs non salariés (TNS).
Dans ce cas, vous pouvez conserver votre prévoyance individuelle, mais il est impératif d’informer votre assureur pour qu’il ajuste les paramètres du contrat.
Que vous vous rémunériez en salaire, en dividendes ou pas du tout, la prévoyance d’un dirigeant de SASU n’est pas obligatoire.
Cependant, quelques nuances méritent d’être apportées :
Dans ce cas, une prévoyance individuelle est entièrement facultative. Vous pouvez choisir d’y souscrire ou non, selon vos besoins.
Votre convention collective peut exiger la souscription d’une prévoyance d’entreprise. Toutefois, si vous ne respectez pas cette obligation, le risque encouru est uniquement un risque prud’homal.
En tant que dirigeant de SASU, il est peu probable que vous intentiez une action prud’homale contre vous-même.
Dans ce cas, la souscription d’une prévoyance d’entreprise est obligatoire pour couvrir tous vos salariés, y compris vous-même. Il est important de noter que vous ne pouvez pas choisir des garanties différentes pour vous et vos salariés.
Vous hésitez encore ? Voici quelques compléments d’informations sur les questions que l’on nous pose le plus souvent !
Trouver une prévoyance Madelin adaptée peut s'avérer complexe. Entre le jargon technique, la multitude de critères à prendre en compte et les options disponibles, il est facile de se sentir dépassé. Notre rôle est de vous accompagner pour clarifier ces éléments et vous permettre de vous focaliser sur ce qui compte réellement.
La garantie maintien de salaire prévoit le versement d'indemnités journalières en cas d'arrêt de travail. Ces indemnités sont versées à partir du 4e jour en cas d'accident ou d'hospitalisation mais les franchises sont plus longues en cas de maladie (30, 15 ou 7jours). Elles sont versées pendant une durée de 3 ans (vs 1 an pour la Sécu) et viennent en complément de celles versées par la Sécurité Sociale. Les indemnités versées par la prévoyance sont calculées par rapport à un revenu assuré qui doit être cohérent avec votre revenu réel. La prévoyance vous garantit de maintenir ce revenu assuré en cas d'arrêt de travail (en combinant ce qu'elle verse et ce que la Sécu verse).
Les indemnités versées par la prévoyance sont calculées par rapport à un revenu assuré qui doit être cohérent avec votre revenu réel. La prévoyance vous garantit de maintenir ce revenu assuré en cas d'arrêt de travail (en combinant ce qu'elle verse et ce que la Sécu verse).
Exemple : Vous vous assurez pour 2 000 € par mois et vous touchez 986€ de la Sécu alors la prévoyance versera 1 014€. Mais si vous dépassez un an d'arrêt alors l'indemnisation de la Sécu cesse et vous touchez 2 000€ de la prévoyance.
Le fait d'avoir lancé votre activité il y a moins de 3 ans va avoir plusieurs implications :
- La Sécurité Sociale couvre les TNS à partir du moment où ils ont cotisé pendant un an mais même après un an les indemnisations versées sont faibles puisque la Sécu vous verse 50% de vos revenus dans la limite de 1 800 € par mois (calculés sur la moyenne des 3 dernières années et les années à 0€ sont prises en compte). Une prévoyance est encore plus importante pour les personnes qui viennent de se lancer.
- Les assureurs vous considèrent comme des créateurs, cela leur permet de savoir que vous serez mal couvert par la Sécu et donc de prévoir des indemnités supplémentaires pour compenser. Par ailleurs, ils imposent généralement une limitation du revenu assuré à 3 333€ par mois (sauf si vous fournissez des justificatifs)
Les assureurs imposent une certaine cohérence entre votre revenu réel et votre revenu assuré. Pour un TNS le revenu correspond à votre revenu de gérance (le CA - les charges). Le plus simple est de vous assurer sur cette base. Cependant, vous pouvez vous assurer pour un montant moindre si vous souhaitez faire baisser le montant des cotisations. Si vous êtes créateur vous pouvez partir sur une estimation. Si vous n'êtes pas en création mais que vous pensez que votre revenu va fortement augmenter dans l'année à venir, vous pouvez vous assurer par rapport à cette estimation.
Il sera possible de faire évoluer ce montant. C'est d'ailleurs mon rôle de faire un point annuel avec vous pour vérifier que la prévoyance correspond toujours à votre situation et revenus.
Les prévoyances démarrent généralement l'indemnisation à partir du 4e jour en cas d'accident ou d'hospitalisation mais en cas de maladie le délai est plus long. Vous pouvez choisir 30 jours ou plus rarement 15 jours ou 7 jours.
Je recommande de choisir 30 jours. Le fait de prendre une franchise courte augmente le prix du contrat de l'ordre de 10%-15%. Globalement la franchise maladie 15 jours est peu utile car les maladies qui durent entre 15 jours et un mois sont très rares sauf pour la grossesse pathologique. Cela concerne uniquement la maladie, en cas d'accident ou d'hospitalisation vous commencerez à être indemnisé dès le 4e jour.
Si vous avez un arrêt de travail lié à un problème de dos ou à un problème psychologique (burnout) et que vous n'êtes pas hospitalisé alors vous ne serez pas indemnisé sauf si vous prenez une option pour lever cette condition d'hospitalisation.
Chez certains assureurs comme Swisslife ou April l'option dos est incluse sans option. L'option psy n'est jamais incluse et elle est coûteuse de l'ordre de 10% du prix du contrat.
Choisir ou pas l'option psy est un choix important, si vous ne le prenez pas alors ayez bien en tête que vous ne serez pas couvert si vous avez un arrêt lié à un problème qui n'a pas une origine physique.
Pendant le congé légal de maternité vous êtes couverte par la Sécurité Sociale qui vous verse des indemnités journalières ainsi qu'une prime de naissance de 3 864 € par mois. La prévoyance vous couvre uniquement en cas de grossesse pathologique et certains contrats excluent une majorité de pathologies. Si vous cliquez sur oui je ne vous proposerai pas certains contrats comme Swisslife qui couvre très mal la grossesse pathologique.
En tant que TNS vous bénéficierez de la loi Madelin, cela signifie que vous pourrez passer les cotisations de la prévoyance en charges et réduire fortement le coût réel de la prévoyance. La contrepartie de cet avantage fiscal est que les indemnités versées par la prévoyance seront réintégrées à votre CA et que vous devrez payer des charges dessus. Il est donc plus prudent de prendre l'option frais généraux qui prévoit le versement à votre entreprise d'indemnités journalière si vous êtes en arrêt de travail. Elle permet aussi de payer toutes les charges fixes de votre entreprise (loyer, salaire, assurance, location de machine, etc..)
L'option frais généraux de votre contrat de prévoyance vous permet de couvrir les dépenses incompressibles de votre activité en cas d'incapacité de travail. Cela inclut les charges telles que le loyer, les salaires de vos employés, les cotisations sociales (URSAFF, Caisse prévoyance et retraite). Ainsi, même en votre absence, les frais nécessaires au maintien de votre activité professionnelle sont assurés.
Les indemnités frais généraux sont versées pendant une durée de 1 ou 2 ans en fonction des contrats. Les franchises sont similaires à celles de la garantie maintien de salaire (sauf certains contrats qui ne proposent que la franchise 30 jours).
L'assurance frais généraux n'est pas éligible à la loi Madelin mais il est possible de passer les cotisations en charges.
La seconde garantie d'une prévoyance c'est la rente invalidité. Elle est particulièrement importante car la protection de la Sécu est très limitée en cas d'invalidité (1 100€ par mois si vous êtes tétraplégique). Si vous êtes profession libérale vous êtes un peu mieux couvert notamment si vous êtes à la CARMF, CARCDSF, CARPIMKO ou CIPAV.
La prévoyance prévoit le versement d'une rente jusqu'à la retraite si vous êtes invalide totalement ou partiellement.
Le barème utilisé pour calculer le taux d'invalidité est soit croisé soit professionnel. Avec le barème croisé l'assureur calcule le taux en prenant en compte l'impact de votre invalidité sur votre capacité à travailler et sur votre vie fonctionnelle. Cela fait une sorte de tableau à double entrée.
Le barème professionnel prend en compte uniquement l'impact de votre invalidité sur votre travail : si vous avez un métier avec une dimension physique importante alors ce barème est plus adapté (professeur de yoga, tatoueur etc..).
Que le barème soit croisé ou professionnel, les spécificités de votre métier sont prises en compte par l'assureur. C'est pour cela que le prix de la prévoyance n'est pas le même pour un informaticien ou un consultant et un artisan. L'artisan qui a un problème physique ne peut plus travailler ce qui n'est pas forcément le cas du consultant.
Si vous êtes invalide à plus de 66% alors vous recevrez 100% de la rente prévue au contrat. Si vous êtes invalide entre 33% et 66% alors vous toucherez une rente partielle dont le montant est égal à Taux d'invalidité / 66%. Par exemple si vous êtes invalide à 33% vous touchez 50% de la rente.
La rente prévue au contrat est différente entre les assureurs, c'est un point de vigilance🚨. Certains assureurs enlèvent environ 1 000€ aux revenus assurés tandis que d'autres se basent sur la totalité des revenus assurés.
En dessous de 33% d'invalidité vous ne touchez pas de rente mais il est possible d'abaisser le seuil de déclenchement en prenant l'option 20% qui permet de recevoir une rente dès 20% d'invalidité.
La 3e garantie d'une prévoyance concerne le décès. Si vous décédez prématurément alors l'assureur verse à votre famille un capital (il est possible de choisir votre bénéficiaire).
Il n'est pas possible de supprimer cette garantie car les assureurs l'imposent et le minimum est de 2x vos revenus annuels. Certains assureurs (par exemple Abeille) prévoient un bonus d'1x les revenus annuels par enfant à charge.
Vous pouvez ajouter en option une rente éducation ou une rente conjoint pour bien protéger les membres de votre famille.
Les assureurs sont très tatillons sur tout ce qui concerne la sélection médicale. À partir du moment où il y a des antécédents le processus de souscription se complexifie et peut entraîner des refus d'adhésion, des exclusions ou des majorations de tarif.
Le plus souvent les assureurs mettent des exclusions. Par exemple si vous avez eu un arrêt pour une fatigue chronique, vous pouvez être sûr que l'assureur imposera une exclusion sur les affections psychologiques. Si vous avez eu un arrêt lié à un problème de dos, les assureurs mettront une exclusion sur le dos. Les assureurs ne font aucun cadeau. Si l'antécédent est grave malheureusement le refus d'adhésion est le plus probable.